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accéder au contenu le clairon, le blog qui sonne la retraite la retraite en pente douce. randonnées, nature, photo, voyages en camping-car, médias, actualité sociale l’italie sur les traces de napoléon – nos pâques véronaises. à la une partir quinze jours en camping-car, même avec un itinéraire longuement discuté et des amis italianisants, offre toujours des surprises et des découvertes. l’imprévu étant un des attraits de l’aventure, nous en avons pleinement profité. vercelli : première étape après le franchissement des alpes par le tunnel de fréjus. le hasard nous amène à rechercher un coin tranquille au bord de la rivière sesia et dès la sortie d’autoroute, c’est la découverte des rizières et de hameaux agricoles aux fermes autrefois prospères largement abandonnées pour certaines. de l’eau, beaucoup d’eau, des canaux, des pompes, des outils agricoles inhabituels et des ibis noirs qui se régalent dans les rizières, la ville d’arborio, nous sommes au coeur du berceau du riz spécial rizotto. vercelli fut autrefois le chef-lieu d’un département français sous le nom de verceil; c’est notre première rencontre avec la campagne d’italie de napoléon. le lac de garde sirmione : une halte pour remplir le réservoir, une aire surchargée et le retour difficile sur l’autoroute a4 coupée par un accident nous font sortir près du lac de garde. nous découvrons sirmione, une halte au bord du lac très occupée par des camping-cars allemands et l’étrange péninsule qui s’avance sur le lac. villa romaine, château médiéval, hôtels luxueux (ci-dessous la villa cortine à l’entrée monumentale) , bien d’autres avant nous ont découvert les agréments de sirmione : maria callas qui y a habité et michel déon qui en a fait le décor de plusieurs romans. le tourisme de masse dont nous faisons partie a remplacé les fortunes de ce monde, la piste cyclable est reine. vérone : une panne d’alternateur nous retient à sirmione. notre assurance nous loge à vérone le temps de la réparation pendant que nous abandonnons nos amis au bord du lac. transport et hôtel acceptant les chiens rapidement trouvés par un service très efficace, nous logeons au coeur de vérone à pied d’oeuvre pour une découverte de la ville et de ses jardins délicieux construits sur les anciennes fortifications autrichiennes. monte baldo : lumini, san zeno, spiazzi, ferrara nos amis aiment marcher et c’est la découverte de la rive orientale du lac de garde, les flancs du monte baldo, la vallée intérieure de la novezza. des falaises calcaires et dolomitiques abruptes, une flore abondante, des malga (bergeries) et des vues d’abord douces sur le lac de garde puis vertigineuses sur la vallée de l’adige. sur les crêtes orientales, des restes des tranchées de la première guerre mondiale, de ce qui fut l’extrémité la plus occidentale du front italien contre les autrichiens, creusées dans la roche au marteau piqueur. après une heure de montée dans les sapins nous retrouvons nos amis déjà arrivés au sommet. la borne matérialise la frontière de la république de venise et de la lombardie. rivoli veronese : je veux voir la vallée de l’adige; c’est à rivoli veronese que nous la retrouvons. le plateau domine la vallée et il nous faut une longue promenade pour manger au bord du fleuve entre les falaises qui servent de spot d’escalade. c’est là que nous retrouvons napoléon, vainqueur de la bataille décisive de rivoli contre les autrichiens, qui conduira au traité de campo formio. quelques recherches historiques après : l’impressionnant fort autrichien – le wohlgemut- qui domine la vallée, le petit musé bonaparte de rivoli et la locanda napoléon (140 € la nuit) nous permettent de comprendre mieux les sentiments partagés des italiens envers napoléon. campo formio mit fin à 800 ans d’indépendance de la république de venise, napoléon pilla venise et l’obligea à des réformes considérables de son système de gouvernance avant de la donner aux autrichiens. on peut y voir une revanche contre les pâques véronaises, épisode de massacre des forces françaises pendant le siège de mantoue largement organisé par les vénitiens. en revanche, ce napoléon encore porteur des idéaux de la révolution initia la transformation de l’italie et fut bien accueilli par les populations les plus privées de droits (les juifs de venise). cet épisode napoléonien fut le coup d’envoi d’un mouvement qui aboutit à l’unification et à l’indépendance de l’italie – le risorgimento- 45.853113 4.747873 leclaironblog voyages 3 commentaires 11 mai 2019 12 mai 2019 3 minutes le temps des poires dans notre périphérie de la métropole lyonnaise, plus beaucoup d’agriculture: elle se réduit souvent à des pâtures à destination des chevaux ou des bovins à l’embouche. mais il reste une activité encore vivace : l’arboriculture fruitière, et particulièrement la culture de la poire. chasselay, la commune voisine se revendique capitale de la poire et célèbre ce fruit de caractère tous les 3èmes dimanche d’octobre. tout le monde connaît la williams, la guyot, l’abate qu’on trouve facilement dans les grandes surfaces ou les commerces spécialisés. ce sont des poires d’été qu’on consomme rapidement. moins connues sont les poires d’hiver , récoltées plus tard et à conserver quelques semaines avant consommation. c’est tout un monde de saveurs, de textures qu’on découvre, chez quelques producteurs experts- on citera autour de nous michel pinet à lissieu et franck décrenisse à chasselay. danièle a tenté de faire l’inventaire – et le portrait photographique – de ces merveilles conservées au fil des générations, et décrites dans des documents fort anciens. vers 1700, la quintinie, jardinier du roy recensait 500 variétés de poires qu’il classait en bonnes, médiocres et mauvaises. 50 ans plus tard charles baltet, horticulteur à troyes décrit 100 poires. ce sont ses descriptions que nous avons retenues… avant d’y apporter notre propre appréciation (♥), après les avoir goutées. nous allons les passer en revue : alexandrine douillard fruit assez gros, pyramidal, élargi vers l’oeil, côtelé; vert d’eau passant au jaune coing, parfois éclairé de rose lilacé, chair demi-fine,ni fondante, ni cassante, douce et sucrée. ♥♥ alexandrine ou alexandrine douillard du nom de l’épouse de l’inventeur, rouge et jaune, plutôt petite, elle a une peau si fine qu’elle marque facilement , comme celle de sa marraine sans doute, mais elle est toute douceur et finesse. duchesse bérerd grosse poire un peu bosselée à épiderme bronze, obtenue vers 1890, chair fine sucrée, juteuse, parfumée, serait peu sensible à la tavelure, maturité fin octobre-début décembre. ♥ duchesse bérerd à peau grumeleuse et rousse, la chair est pierreuse et grenue mais délicatement acidulée; sa forme n’est pas très belle, elle ressemblerait à une pomme de terre sans la queue. doyenné du comice fruit assez gros, parfois vraiment gros, déprimé, côtelé; vert pâle devenant blond éclairé de carmin léger, avec mouchetures fauves; chair fine fondante, juteuse, enrichie d’une saveur délicate, exquise. ♥♥♥ poire d’hiver, plutôt ronde, verte à forte queue, fondante et sucrée, très juteuse , un délice ; mais elle déja plus qu’à maturité fin janvier, il faut la manger vite. c’est, à mon goût une des meilleures poires. pakam’s triumph fruit bosselé jaune à maturité, chair fine, fondante, acidulée, juteuse, de bonne qualité gustative. ♥♥ la première à gauche dans cette coupe; on ne voit qu’elle au milieu des autres. solide, brillante, jaune et résistante, très jolie forme piroïde sans un cou trop allongé. séduisante, elle a du caractère mais personnellement j’ai un peu de mal avec sa chair ferme et astringeante. cuite peut-être ? mais quelle belle poire dans la corbeille à fruits et pour longtemps ! elle se conserve bien. epine du mas (ou duc de bordeaux) fruit de taille moyenne, jaune vert légèrement rosé coté soleil , fondante,bien juteuses, parfum agréable, productif, maturité novembre-mi décembre ♥♥♥ une jolie petite poire que l’on dirait presque sauvage et qu’on aimerait b